Le territoire de l’Ecovallée est idéalement situé entre mer et montagne, c’est un territoire mixte de ville et de campagne, fort de 120 000 habitants.
La plaine du Var a longtemps été la plaine agricole de Nice, ses maraîchers nourrissant une population en constante augmentation, notamment au début du XXème siècle, avec la naissance de la « Côte d’Azur ». A partir des années 1960, le territoire subit un développement désordonné : la plaine alluviale est peu à peu grignotée par les constructions, ici de logements ou de routes, là de zones industrielles ou commerciales, tandis qu’un habitat diffus gagne les coteaux. Le fleuve lui-même, domestiqué par des digues, voit son lit se creuser. L’activité agricole diminue au profit de l’industrie, la plaine du Var devenant une « arrière-ville », une banlieue économique du littoral au développement souvent anarchique.
Pourtant idéalement situé entre mer et montagne, au coeur de la métropole niçoise, riche de ses ressources naturelles comme de son patrimoine architectural, fort aussi de ses 116 000 habitants, ce territoire méritait mieux !
Plusieurs organismes ont mené des études sur les forces et faiblesses de la plaine du Var depuis une dizaine d’années : le Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement Méditerranée (Ministère de l’Equipement, des Transports et de l’Aménagement), la Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et à l'Attractivité Régionale (DATAR), la communauté urbaine Nice Côte d’Azur en prévision de son Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT),etc.
Dès 2003, la Directive Territoriale d’Aménagement (DTA) des Alpes-Maritimes identifiait la plaine du Var comme « secteur stratégique de développement », soulignant l’importance de la dimension environnementale. En 2009-2010, une étude de positionnement international (confiée à un groupement mené par le grand architecte Rem Koolhaas) et trois études d’aménagement et de développement, dites « études de définition » confiées à des équipes internationales d’experts (équipes Mateo, Seura et West 8) ont été menées.
Toutes ces études ont permis de conforter le diagnostic et définir de grandes orientations largement partagées :
• restaurer, préserver et valoriser un territoire exceptionnel mais altéré,
• aménager durablement un territoire stratégique mais désordonné,
• impulser une forte dynamique économique et sociale à l’ensemble du territoire métropolitain